Les centrales nucléaires à travers le monde

28 12 2012

Voici une carte représente l’emplacement des centrales nucléaires référencées dans les bases de données OpenStreetMap.

Informations sur les données

  • Ces données sont extraites par le biais d’un script python et d’une interrogation via le service XAPI.
  • Les icônes représentent chaque centrale, les icônes jaune et noir les centrales actives, les icônes grises les centrales arrêtées.
  • Autour de chaque centrale un cercle de couleur (dégradé du rouge au jaune) marque une zone de 100 km autour de la centrale.

Retrouver la carte en suivant ce lien.

Extrait de la carte des centrales nucléaires à travers le monde

Extrait de la carte des centrales nucléaires à travers le monde





Cartopartie de la commune de Condom

17 09 2012

Le 09 juin 2012, Map’Monde a organisé une cartopartie dédiée au patrimoine de la commune de Condom dans le Gers. Ces données vont notamment servir à l’enrichissement du contenu des cartes touristiques de la communauté de communes de Ténarèze.

  •     Qu’est-ce qu’une cartopartie?

Une cartopartie est un rassemblement de bénévoles ou de professionnels ayant pour but de combler un manque d’informations spatiales géoréférencées. Les participants vont effectuer des relevés à l’aide de différents terminaux (Appareils GPS, Smartphones, tablettes tactiles etc.) utilisant la technologie GPS ou GLONASS (équivalent russe du GPS). Ces relevés relèvent généralement d’un thème apparaissant cohérent pour la communauté ou les collectivités. C’est le cas par exemple pour un recensement des places de parking pour les personnes à mobilité réduite, l’emplacement des toilettes publiques d’une ville, etc.

C’est dans cet esprit que Map’Monde à décider de faire une cartopartie.

  •     Quel matériel est utilisé?

Pour les relevés nous avons utilisés 2 types d’appareil :

1. Le GPS (Global Positioning Sytem) ou système de localisation mondial. C’est aujourd’hui un terme de tous les jours qui désigne un appareil permettant de connaître sa position, exprimée (le plus souvent) en longitude / latitude. Le calcul de la position part du principe de la triangulation, donc détermination d’un X, d’un Y et d’un Z à partir de la position relative à au minimum 3 satellites. Ces appareils proposent, selon la gamme et l’utilisation, diverses caractéristiques.

Le GPS que nous avons utilisé est de la marque Magellan et dispose d’un écran tactile couleur permettant d’afficher des cartes, et d’enregistrer points et tracés, qui peuvent être renseignés par du texte. Après l’enregistrement d’une carte OpenStreetMap  (ou OSM) dans la mémoire de l’appareil, nous avons pu localiser avec une grande précision la localisation des bâtiments d’intérêt que nous souhaitions positionner.

2. Le Smartphone équipé d’un GPS type HTC Wildfire ou Samsung Galaxy avec l’application libre  OruxMap.

Pour l’acquisition et l’exploitation des données nous avons utilisé plusieurs logiciels :

1. Orux Maps qui est un logiciel gratuit pour terminaux Android qui permet la consultation en ligne / hors ligne de cartes. Il permet également de créer des points et des tracés avec informations attachées (idéal pour ensuite renseigner les données dans OSM).

2. Quantum GIS: c’est est un système d’information géographique libre qui permet l’ouverture de fichiers vecteurs ou rasters ayant une composante géographique. Qgis est actuellement à sa version 1.8 .

Il nous a permis d’importer les fichiers extrait du GPS et du logiciel Orux Maps pour ensuite afficher les points et informations que nous avons récolté.

3. JOSM : éditeur pour OSM écrit en ​Java 1.6. Actuellement, il est capable de charger des traces GPX indépendantes et des traces GPX de la base de données d’OSM. Il permet aussi de charger et éditer les nœuds, chemins, attributs de méta-données et relations de la base de données d’OSM.

  •      Que deviennent les données relevées?

Les données brutes relevées sont données sur support numérique à la communauté de communes de Ténarèze pour qu’elle puisse les utiliser librement.

Parallèlement, les données vont être utilisées pour enrichir le contenu d’OSM : précision des données, apport de photos, création de bâtiments…Elles sont donc maintenant visibles ici.

  •      OpenStreetMap (OSM), c’est quoi?

OSM est un projet ayant pour but de réaliser une base de données géographiques mondiale, sous licence libre même pour l’utilisation commerciale, à partir de participation bénévole. Il est né en Angleterre en 2004 et connait un succès de plus en plus grandissant, notamment grâce à la démocratisation des GPS / Services gratuits de localisation et de la participation collaborative sur internet.

OSM propose donc des données de diverses nature (chemin, routes, lieux, emplacements d’intérêt, occupation du sol, hauteurs de bâtis, etc.) consultables sur internet, téléchargeables et utilisables sans restriction. Ces données sont alimentées par les utilisateurs enregistrés sur OpenStreetMap, qui, une fois les données terrain récoltées, viennent les renseigner sur internet.

Lors de cet événement, nous avons relevé une trentaine de points.

Nous remercions tous les bénévoles présents ce jour là pour nous aider!

benevole releve

Bénévoles en train de relever des points d’intérêt





Bientôt une « nouvelle dimension » pour Google Maps

5 06 2012

Web – 2 juin 2012 :: 08:25 :: Par Presse Citron

Google invite la presse à découvrir le Google Maps nouveau lors d’un événement qui se tiendra à San Francisco le 6 juin prochain. L’invitation envoyée à la presse reste laconique mais on comprend qu’il s’agit de rendre encore plus attractif son service de cartographie. Google promet une technologie innovante et d’y dévoiler des nouvelles fonctionnalités qui permettront d’aider les gens à aller là où ils veulent plus facilement (à la fois virtuellement et physiquement).

 Bientôt une nouvelle dimension pour Google Maps

Haro sur la cartographie payante

Car la fronde gronde depuis que la firme de Mountain View a décidé depuis mars 2012 de faire payer les API Google Maps : 4, 8 ou 10 dollars pour chaque 1,000 pages chargées supplémentaires au delà de 25,000 pages chargées par jour. Foursquare utilise désormais la cartographie OpenStreetMap aidé en cela par la compagnie MapBox pour améliorer les données en provenance du service gratuit. Et Apple a également déjà commencé à basculer vers OpenStreetMap dans l’appli iPhoto depuis iOS 5.1.

Un futur mano a mano entre Apple et Google

Mais Apple aurait en gestation son propre service de cartographie. Plusieurs éléments l’indiquent clairement. Des screenshots « fuités » ont récemment parcouru la toile. Mais enfin et surtout, il suffit d’examiner certaines des acquisitions de sociétés effectuées ces dernières années par Apple. Il y a tout d’abord eu Placebase, qui dispose d’un service de cartographie similaire à celui de Google Maps avec une base de données couvrant le monde entier. La société a été achetée en 2009 mais durant l’été 2010, la firme de Cupertino a continué ses emplettes en faisant l’acquisition de la société québécoise Poly9 qui a pour spécialité la géomatique. Il s’agit de collecter mais aussi de traiter les informations géographiques. Cerise sur le gâteau, C3 Technologies est également entrée dans l’escarcelle d’Apple. La société suédoise réalise des prouesses dans le domaine des cartes géographiques 3D photoréalistes. A l’aide de plusieurs caméras, C3 Technologies effectue des prises de vue aériennes qui lui permettent de faire des rendus 3D saisissants à 360°. Avant son rachat, la société avait même déjà mis au point des prototypes tournant sur iOS et Android démontrant l’étendue de son savoir faire.

Google Maps attendu au tournant

Google doit donc frapper fort avec des nouveautés toujours plus impressionnantes et utiles. Car face au service en mode crowdsourcing d’OpenStreetMap, la richesse de sa cartographie, son point fort jusqu’à présent, pourrait être rapidement dépassée. On peut aussi compter sur Apple pour dévoiler son propre service de cartographie singulier (probablement dans iOS 6), peut-être dès le 11 juin prochain lors du WWDC (conférence annuelle à l’intention des développeurs). De son côté, Google pourrait s’appuyer sur le WebGL (spécification d’affichage 3D pour les navigateurs internet) pour enrichir l’expérience utilisateur de Google Maps. Par ailleurs, l’expression « la nouvelle dimension de Google Maps » laisse bien entendu penser qu’il y aura encore plus de 3D. On peut aussi imaginer que Street View aura droit à son lot de nouveautés.